Bernardswiller

Nombre d’habitants (1999) : 1220
Code postal : 67210

Département : Bas-Rhin

Bernardswiller, situé au pied du Mont Sainte-Odile, est cité pour la première fois dans l’histoire en l’année 1276. Au cours de son existence, il a changé plusieurs fois de nom, mais un grand nombre d’alsaciens et surtout d’autochtones continueront à l’appeler « Batschwiller ».

En 1383, le village fit l’objet de luttes passionnées et sanglantes alors que les citoyens de la ville libre d’Obernai prenaient d’assaut le château de Hagenfels. Un demi-siècle plus tard, Hamann de Müllenheim, successeur de droit de Sigmund de Tierstein, renonça aux privilèges qui lui avaient été accordés et fit de Bernardswiller une cité libre, jouissant des mêmes droits que sa voisine immédiate Obernai. Cet affranchissement a eu lieu en 1460.

Le 5 juin 1789, une ordonnance préfectorale partagea le patrimoine du village au prorata du nombre d’habitants : 4/5èmes revinrent à Obernai et 1/5ème à Bernardswiller.

De longs et interminables procès furent intentés de part et d’autre et ce ne fut qu’en 1845 que les droits respectifs des deux bourgs furent délimités nettement et cela à la satisfaction des demandeurs.

Bernardswiller tient également une place appréciable dans le domaine artistique. De nombreux vestiges des temps anciens subsistent en effet encore. L’église actuelle construite en style gothique ne fut édifiée qu’en 1866-1867 après qu’on eut démoli la chapelle qui se trouvait au même endroit et qui datait du XVème siècle.

Visible de loin, son fier clocher vous invite à le découvrir. Ses rues étroites et paisibles, ses belles cours intérieures racontent au visiteur attentif une histoire liée depuis toujours à la vigne et à la pierre. Les plus beaux témoignages sont fournis par les portes cochères en plein centre ornées d’emblèmes de métiers souvent disparus, ainsi que par plusieurs puits finement sculptés datés de 1549 et 1567.

Les sentiers environnants offrent des possibilités de promenades variées et instructives, à travers vignes et forêts, mais aussi à travers des vergers qui sont la particularité du piémont.

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