Nombre d’habitants (1999) : 1892
Code postal : 68770
Située au pied de la station climatique des Trois-Epis, Ammerschwihr est une cité viticole réputée pour sa gastronomie, ses grands vins et tout particulièrement son Kaefferkopf.
Ensemble de collines sous-vosgiennes s’étendant sur 68 hectares et reconnu judiciairement depuis 1932, de nature géologique à dominante argilo-calcaire procurant à cette appellation mentionnée dans les archives depuis 1328, un goût de terroir caractéristique. Pour déguster ce crû célèbre, n’hésitez pas à visiter une des nombreuses caves de vignerons lors d’une promenade par les rues typiques et fleuries de notre belle cité. Aller à la rencontre de nos vignerons c’est sans aucun doute y trouver un moment de bonheur.
La contrée d’Ammerschwihr fut habitée dès l’âge du bronze. Lors de la conquête romaine, plusieurs fortifications furent érigées sur les hauteurs.
Ammerschwihr est nommée pour la première fois en 869, sous le nom d’Amaircivillare. Au cours des siècles, la bourgade se transforme en ville et s’étend de façon remarquable ; autour du village se trouvaient plusieurs hameaux, dont Meywihr, qui ont progressivement disparu.
1367 Ammerschwihr est élevé au rang de ville. Trois seigneurs se partageaient le ban communal et ses revenus : le saint Empire Germanique, la Seigneurie des Ribeaupierre et celle du Hohlandsberg.
1431 Ammerschwihr continue de prospérer et le roi Sigismond lui accorde les mêmes privilèges que les villes impériales d’Alsace (Décapole). Les bourgeois de la ville développent le commerce du vin, qui est et restera la grande ressource à travers les âges.
1491 Le 3 mai, apparition de la Vierge aux Trois Epis.
1534 C’est l’âge d’or d’Ammerschwihr, la ville s’épanouit de plus en plus. En témoignent la Tour des Bourgeois, la Tour des Fripons, les vestiges de l’Hôtel de ville (1552), l’église Saint-Martin agrandie entre 1564 et 1585.
1618 - 1648 La guerre de Trente Ans amène son cortège de misères et de cruauté. En 1634, la ville se place sous la protection du Roi de France, elle retrouvera peu à peu son aisance passée.
1760 Le dix-huitième siècle représente une période calme pour la cité. Les bourgeois pourront améliorer ainsi les cultures et le négoce.
Dans un récit de voyage, il est dit Ammerschwihr, où l’on ne respire qu’opulence et aisance, possède un ban immense, le plus fécond et le plus renommé en excellents vins de toute la Haute Alsace. Ses habitants en sont fiers et en font un gros et continu commerce ».
1789 Lorsque la Révolution aboli l’Ancien Régime, Ammerschwihr élit une municipalité et devient le chef-lieu de canton.
1803 La tempête révolutionnaire s’apaise, et la commune redevient paroisse. Le XlX et le début du XX siècle ne voient guère de transformations sur le plan de l’étendue de la ville et de ses ressources viticoles.
1944 La seconde guerre mondiale s’abat comme une calamité en décembre.
De terribles bombardements détruisent la ville à 85%. Le 18 décembre la cité est libérée, le 31 décembre c’est l’évacuation de la population civile réfugiée dans les caves.
1948 1956 La reconstruction, il faut tout le courage des habitants et la compétence de l’architecte Charles Gustave Stoskopf pour redonner à la cité des trois merles un nouveau cachet.
1976 Extension de la ville vers l’est (quartier des fleurs)